vendredi 4 octobre 2024

Lumiére


Ma liberte de penser












 

L'ombre de la lumière

Eté 1868, quelque part dans le Grand Ouest Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste La porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière Lui il galope vers son sort sans jamais regarder derrière Est-ce qu'il cherche ou est-ce qu'il fuit, est-il sûr ou incertain Est-ce qu'il tente de rattapper ou d'échapper à son destin A quoi ressemble son avenir, une évidence ou un mystère Il se fabrique un empire, il est fait d'ombre ou de lumière De l'ombre ou de la lumière Lequel des deux nous éclaire Je marche vers le soleil Dans les couleurs de l'hiver De l'ombre ou de la lumière Depuis le temps que j'espère Retrouver dans un sourire Toutes les lois de l'univers C'est l'hiver en 2008, quelque part à Paris J'ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri La porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume A chacun sa ruée vers l'or, j'accélère à travers la brume Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur C'est une course contre la montre ou une course contre la peur C'est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant De l'ombre ou de la lumière Lequel des deux nous éclaire On marche vers le soleil Dans les couleurs de l'hiver De l'ombre ou de la lumière Depuis le temps que j'espère Retrouver dans un sourire Toutes les lois de l'univers On court à travers les siècles, mais c'est toujours la même chevauchée As-tu peur que la route s'achève mais cette course est insensée As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres De l'ombre ou de la lumière Des astres qui nous éclairent On marche vers le soleil Dans les couleurs de l'hiver De l'ombre ou de la lumière Depuis le temps qu'on espère Retrouver dans un sourire Toutes les lois de l'univers Retrouver dans un sourire Toutes les lois de l'univers

Mais je t´aime

Ne me raconte pas d'histoires Tu sais bien ce qui ne tourne pas rond chez moi Ne m'en demande pas trop Tu sais bien que les fêlures sont profondes en moi Ne t'accroche pas si fort si tu doutes Ne t'accroche pas si fort si ça te coûte Ne me laisse pas te quitter Alors que je suis sûre de moi Je te donne tout ce que j'ai Alors essaie de voir en moi que Je t'aime Mais je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime du plus fort que je peux Je t'aime et je fais de mon mieux On m'avait dit "attends, tu vas voir, l'amour, c'est un grand feu Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la vie différemment" Nous, on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus On s'est aimé plus que tout, seuls au monde dans notre bulle Ces flammes nous ont rendus fous On a oublié qu'au final, le feu ça brûle Et je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Oui, je t'aime Je t'aime Je t'aime du plus fort que je peux Je t'aime et je fais de mon mieux Je m'approche tout près de notre feu et je transpire d'amertume Je vois danser ces flammes jaunes et bleues, et la passion qui se consume Pourquoi lorsque l'amour est fort, il nous rend vulnérables et fragiles? Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n'est facile? Je t'aime en feu, je t'aime en or Je t'aime soucieux, je t'aime trop fort Je t'aime pour deux, je t'aime à tort C'est périlleux, je t'aime encore Alors c'est vrai, ça me perfore Je t'aime "pesant", je t'aime "bancal" Évidemment ça me dévore Je sais tellement que je t'aime mal Si j'avance avec toi C'est que je me vois faire cette danse dans tes bras Des attentes, j'en ai pas Tu me donnes tant d'amour, tant de force Que je n'peux plus me passer d'toi Si mes mots te blessent, c'est pas d'ta faute Mes blessures sont d'hier Il y a des jours plus durs que d'autres Si mes mots te pèsent J'y suis pour rien J'y suis pour rien, rien Mais je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime Je t'aime du plus fort que je peux Je t'aime et je fais de mon mieux (tu fais d'ton mieux) Mais je t'aime (je t'aime)

La fin de la fin du monde


C'est la fin de la fin du monde Même la mer ne fait plus de vagues Cette nuit enfin tout est calme Toutes les choses tiennent enfin debout Les lèvres et les mains se répondent Les mots se touchent sans heurter Les gens qui se passent à côté N'existent plus Ce soir le monde dort appaisé Ce soir le monde dort appaisé C'est la fin de la fin du monde Même si ça ne dure qu'une nuit Le monde peut écouter les bruits Qu'il fait sans craindre à chaque seconde Que tout s'embrase et qu'il s'efface Qu'il disparaisse tout à coup Depuis que ma bouche sur ton cou S'est posée Chassant toute menace Chassant toute menace C'est la fin de la fin du monde C'est la fin de la fin de nous Je te promets un nouveau tour Même si je sens que tu me sondes Et dans mes eaux ni sous-marins Ni plus de torpilles dans le dos Juste ma bouche posée sur ta main L'apocalypse au point zéro Comme le parcours sur ta peau Ce soir Ce soir le monde est sans fin Ce soir le monde est sans fin Ce soir le monde est sans fin

Yalla

Le bureau atomique

On ne retient pas l'écume Dans le creux de sa main On sait, la vie se consume Et il n'en reste rien D'une bougie qui s'allume Tu peux encore décider du chemin De ton chemin Crois-tu que tout se résume Au sel d'entre nos doigts Quand plus léger qu'une plume Tu peux guider tes pas Sans tristesse ni amertume Avancer, avance puisque tout s'en va Tout s'en va Yalla, yalla, yalla, yalla Elle m'emmène avec elle Je t'emmène avec moi Yalla Tu trouveras le soleil Dans le cœur des enfants Sans nulle autre joie pareille Ni sentiment plus grand Un mot d'amour à l'oreille Peut en chacun réveiller un volcan Pour qui l'entend Yalla, yalla, yalla, yalla Elle m'emmène avec elle Je t'emmène avec moi Yalla Tu trouveras le soleil Dans le cœur des enfants Elle m'emmène avec elle Je t'emmène avec moi Yalla Yalla (on ne retient pas l'écume) Yalla (dans le creux de sa main) Yalla (on sait la vie se consume) Yalla (et il n'en reste rien) Elle m'emmène avec elle Je t'emmène avec moi Yalla Yalla (tu trouveras le soleil) Yalla (dans le cœur des enfants) Yalla (sans nulle autre joie pareille) Yalla (ni sentiment plus grand) Elle m'emmène avec elle Je t'emmène avec moi Yalla





Un jour au mauvais endroit

Échirolles centre, banlieue sud de Grenoble Je m'appelle Sofian j'ai 20 ans Kevin c'est mon pote, on est inséparables J'ai un job, moi je vis simplement Le soir à Villeneuve, les grands frères et les gosses Les terrains de foot et la boxe Qui a eu tort? La raison du plus fort Pour un regard en croix, je suis mort Toi, mon frère, dis moi pourquoi La vie continue sans moi? Dis moi, pourquoi j'étais là? Un jour au mauvais endroit Les cafés, les cinémas Je n'y retournerai pas Ma vie s'est arrétée là Un jour au mauvais endroit Dans la violence s'est brisée mon enfance J'ai perdu l'existance et le sens Dans les allées du parc Maurice Thorez On a poignardé ma jeunesse Qui a mis ça, la geurre dans nos quartiers L'abondon, l'ennui, la télé? Des couteaux de combats dans les mains des gamins Pour un regard en croix, c'est la fin Toi, mon frère, dis moi pourquoi La vie continue sans moi? Dis moi, pourquoi j'étais là? Un jour au mauvais endroit Les cafés, les cinémas Je n'y retournerai pas Ma vie s'est arrétée là Un jour au mauvais endroit Et c'est parce qu'ils étaient là Un jour au mauvais endroit Qu'ailleurs, ici ou là bas Pour nos frères plus jamais ça (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais) Pour nos frères, plus jamais ça (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais) Non Pour nos frères, plus jamais ça (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça) (Plus jamais, plus jamais)



Savoir aimer


Savoir sourire À une inconnue qui passe N'en garder aucune trace Sinon celle du plaisir Savoir aimer Sans rien attendre en retour Ni égard, ni grand amour Pas même l'espoir d'être aimé Mais savoir donner Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre, aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste, sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Savoir attendre Goûter à ce plein bonheur Qu'on vous donne comme par erreur Tant on ne l'attendait plus Se voir y croire Pour tromper la peur du vide Ancrée comme autant de rides Qui ternissent les miroirs Savoir donner Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre, aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste, sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Savoir souffrir En silence, sans murmure Ni défense, ni armure Souffrir à vouloir mourir Se relever Comme on renaît de ses cendres Avec tant d'amour à revendre Qu'on tire un trait sur le passé Mais savoir donner Donner sans reprendre, ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer Aimer sans attendre, aimer à tout prendre Apprendre à sourire Rien que pour le geste, sans vouloir le reste Et apprendre à vivre Et s'en aller Apprendre à rêver À rêver pour deux, rien qu'en fermant les yeux Et savoir donner Donner sans rature, ni demi-mesure Apprendre à rester Vouloir jusqu'au bout, rester malgré tout Apprendre à aimer Et s'en aller Et s'en aller Et s'en aller Et s'en aller


Aller les bleus

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