dimanche 3 décembre 2017

Florent Pagny News

Baryton Musique

Florent Pagny, sa liberté de dépenser : retour sur ses déboires fiscaux
 http://www.lefigaro.fr/musique/2017/11/28/03006-20171128ARTFIG00316-florent-pagny-sa-liberte-de-depenser-retour-sur-ses-deboires-fiscaux.php

Florent Pagny, sa liberté de dépenser : retour sur ses déboires fiscaux
Dans une interview sur TF1, le chanteur est revenu sur son exil fiscal au Portugal. En septembre, son départ annoncé avait déclenché un tollé. Retour sur plus d'une décennie de scandales liés à sa douloureuse relation à l'impôt.
Pour Florent Pagny, la France, t'y gagnes beaucoup d'argent et tu la quittes! Dans une interview dans l'émission Sept à huit sur TF1, le chanteur a brocardé les «espèces de délires de jalousie» dont il serait victime. Des jaloux qui, selon lui, «n'ont qu'à gagner beaucoup d'argent». Rien ne remplace l'expérience, il est vrai. Ces propos font écho à ceux qu'il avait tenus en septembre. L'interprète de Savoir Aimer avait confié au Parisien être en train de s'installer au Portugal pour «de vraies raisons fiscales». Un pays ne pratiquant ni l'impôt sur la fortune, ni l'impôt sur les successions et surtout pas sur les royalties.
Des confessions qui n'étaient pas passées inaperçues. Le ministre de l'économie Bruno Le Maire avait estimé préférable que Florent Pagny reste en France. Henri Guaino, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, avait fait preuve, comme à son habitude, d'une certaine mesure. «Si on aime si peu son pays qu'on l'abandonne simplement parce qu'on paye trop d'impôts c'est que, franchement, on mérite pas tellement d'être Français», avait fulminé l'ancien député LR. Il est vrai que les rapports du chanteur avec l'administration fiscale ont toujours été tumultueux.

 Parmi les chanteurs français les plus populaires de sa génération, Florent Pagny est également célèbre pour les ennuis qu’il a eus avec le Fisc il y a une vingtaine d’années. Récemment, il a d’ailleurs décidé de quitter l’Hexagone pour s’installer au Portugal et ne fait pas de mystères sur les raisons qui l’ont poussé au déménagement.


Agacé par les questions sur son exil fiscal, Florent Pagny menace d'arrêter sa promotion

Le chanteur de 56 ans n'en peut plus que l'on évoque son installation au Portugal. Il n'a pas hésité à dénoncer le comportement d'un journaliste de l'émission Sept à huit qui, prétextant s'intéresser à sa tournée, aurait cherché à le faire parler «finance».
Jusqu'à l'indigestion. C'est du moins ce que ressent actuellement Florent Pagny, qui ne supporte plus que les médias ne viennent le questionner uniquement sur son récent exil fiscal. «Pas d'impôts sur l'héritage et sur la succession. Pas d'impôts sur la fortune. Je ne suis pas fortuné mais j'espère y arriver. Et pendant dix ans, pas d'impôts sur les royalties. Et donc beaucoup d'artistes se disent que ça peut valoir le coup», déclarait récemment celui qui s'est installé au Portugal.


 ROXANNE
 https://www.youtube.com/watch?v=kLPCMdUFKWw





Paroles de Ma Liberté De Penser 
Quitte à tout prendre prenez mes gosses et la télé,
Ma brosse à dent mon revolver la voiture ça c'est déjà fait,
Avec les interdits bancaires prenez ma femme, le canapé,
Le micro-ondes, le frigidaire,
Et même jusqu'à ma vie privée
De toute façon à découvert,
Je peux bien vendre mon âme au Diable,
Avec lui on peut s'arranger,
Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.

Prenez mon lit, les disques d'or, ma bonne humeur,
Les petites cuillères, tout ce qu'à vos yeux a de la valeur,
Et dont je n'ai plus rien à faire, quitte à tout prendre n'oubliez pas,
Le shit planqué sous l'étagère,
Tout ce qui est beau et compte pour moi,
J' préfère que ça parte à l'Abbé Pierre,
J' peux donner mon corps à la science,
S' il y'a quelque chose à prélever,
Et que ça vous donne bonne conscience, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.

Ma liberté de penser.

J' peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu'elles sont trouées,
Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.

Quitte à tout prendre et tout solder,
Pour que vos petites affaires s'arrangent ...
 

Florent Pagny répond à la polémique sur son exil fiscal et critique les médias ! ZAPPING TV

Florent Pagny fuit le fisc et s’installe au Portugal

 Florent Pagny _2 à 3 millions d'impôts par an_ - Archive INA

 Ma liberté de penser
En cette année 2003, les tribunaux n'ont pas encore tranché le litige. Mais, chacun sait, ou devrait savoir, que la justice lui reproche d'avoir minoré de 540 000 euros ses revenus de 1996 et 1997...
LE MONDE | 26.08.2005 à 13h34 • Mis à jour le 13.04.2006 à 09h24 | Par Nathaniel Herzberg
Le temps est clair, la route est droite. Ça vaut mieux. Car, ce matin, Lionel Florence n'est pas vraiment concentré. En tout cas pas sur la route. La main gauche sur le volant, l'autre sur le stylo, une feuille en équilibre sur les genoux, il écrit. "Une chanson pour rigoler, pour le plaisir." Sûrement pas un tube, le sujet ne s'y prête pas. Encore moins un manifeste politique, vraiment pas le genre de la maison. Non, juste "des mots légers, sur un sujet comme un autre" .
Il sort des clous, Lionel Florence, enfin de ses clous. Lui, le récidiviste des chansons d'amour, pas encore responsable du choix des "Nouvelles stars" de M6, mais déjà coupable d'avoir statufié Florent Pagny avec Et un jour une femme et Savoir aimer , le voilà qui se paye un petit coup d'audace. "Quitte à tout prendre prenez les gosses et la télé/Ma brosse à dents, mon revolver, la voiture ça c'est déjà fait/Avec les interdits bancaires prenez ma femme, le canapé ..."
Il mélange, comme ça lui vient. Et souvent ça lui vient au volant. De préférence sur la route monotone qui le mène de Paris à l'est de la France, où résident ses parents. La maréchaussée ne traquant que les excès de vitesse, il ne risque pas grand-chose. Un platane du côté de Vitry-le-François, peut-être. Ou une veste de la star au poncho. "Je savais que Pagny aimait bien surprendre et être surpris, alors ça pouvait passer."
Enfin surprendre... A vrai dire, les démêlés de Florent Pagny avec les impôts sont à peine plus secrets que ceux de Michael Jackson avec la justice californienne ou du rappeur Joey Starr avec la police de Seine-Saint-Denis. Pour ses fans, ils constituent même un des jalons de l'épopée qui transforma un jeune rebelle bourguignon en Caruso des temps modernes, doublé d'un oracle de la pampa.
En cette année 2003, les tribunaux n'ont pas encore tranché le litige. Mais, chacun sait, ou devrait savoir, que la justice lui reproche d'avoir minoré de 540 000 euros ses revenus de 1996 et 1997, de ne pas avoir déclaré ni payé de TVA pour 1997, et d'avoir détourné des objets qui devaient être saisis pour payer un important arriéré d'impôt. Un dossier dense comme la laine d'un lama, que Pagny n'a pas forcément envie d'alourdir.
Mais, puisque la route reste droite, Florence écrit. Et s'il doit aller dans le mur, ça sera en klaxonnant. "Quitte à tout prendre, n'oubliez pas/ Le shit planqué sous l'étagère/ Tout c'qui est beau et compte pour moi/ J'préfère que ça parte à l'Abbé Pierre ..."
Drôle de sujet, les impôts. Personne ne s'y colle. Gustave Nadeau (1820-1893), l'un des pères de la chanson moderne, s'y est mesuré au XIXe siècle, offrant à la postérité quelques lignes désopilantes. Plus récemment ­ et moins finement, il faut le dire ­, les Charlots ont indiqué la marche à suivre avec Si tu n'veux pas payer d'impôts , et les Inconnus dénoncé les méfaits des Rappent tout . Mais sorti des chansonniers et des amuseurs, rien. Les grands combattants du fisc, exilés volontaires ou ex-gloires ruinées, les Michel Polnareff et autres Alain Barrière, se sont gardés de mettre en musique leurs déboires fiscaux. Tout juste a-t-on pu imaginer, derrière "les emmerdes" chantées par Charles Aznavour, une allusion à cette vieille bataille qui l'a conduit à s'installer sous des cieux plus que Léman.
De toute façon, l'histoire de la chanson, Lionel Florence s'en soucie comme d'un moucheron sur son pare-brise. Ce matin, il se sent "quelques familiarités" avec Georges Brassens, et ça lui suffit. Il sait qu'arrivé à bon port il enverra le texte à Pascal Obispo. C'est lui le filtre, lui le contact avec la star. Lui "l'ami" qui a racheté les meubles du chanteur lors de son premier accrochage avec le fisc. Lui, surtout, le compositeur qui décidera d'imposer un registre plus léger encore. Un accordéon, un banjo, une guitare d'enfant ­ "la plus pourrie du magasin de musique à côté du studio" , se souvient Obispo ­ et trois accords, trouvés à la deuxième tentative et grattés avec la régularité d'un métronome. "Il m'a tout de suite dit qu'il sentait le tube, se souvient Lionel Florence . J'étais incrédule. Mais il a toujours eu du flair, moi jamais..."
Le flair, ce n'est pas exactement le problème de Florent Pagny. Pas plus que lorsqu'il s'en prenait aux médias dans Presse qui roule (1991) ou à la drogue avec N'importe quoi (1987). Lui marche plutôt à l'envie. Obispo le sait, qui s'est déjà vu retoquer plusieurs propositions pour le dernier album, avant d'en caser deux, dont la future chanson titre du CD, Ailleurs Land . De Patagonie , l'interprète écoute sur son I-Pod la maquette envoyée par Obispo. "Ça roule" , tranche-t-il au téléphone.
Ça roule aussi pour Lionel Florence. Plein est, toujours. Il ne sait pas encore qu'il devra remanier le dernier couplet à la demande de la star, y ajouter "la tôle, les oranges et le pyjama rayé" . Ni que sur les ondes (radios, télés, Internet), le tube et son million d'albums allègrement dépassé vont déclencher une polémique monstre sur le thème "ces chanteurs richissimes qui ne veulent pas payer d'impôts". Il ignore évidemment que Florent Pagny sera condamné, le 27 janvier 2005, par la cour d'appel de Versailles, à 15 000 euros d'amende pour "fraude fiscale" . Et qu'Obispo recevra la visite des inspecteurs des impôts, "le walkman sur les oreilles" .
"Naïf" mais heureux, Lionel Florence. La Lorraine approche, il s'est bien amusé. Il pense en avoir terminé. Il a même trouvé un titre : Quitte à tout prendre. Titre anodin pour une chanson anodine. "J'avais tout faux."



 
 
CHIENS T AASSSUASSCAFR

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